Le Cid est une pièce de théâtre écrite par Pierre Corneille. La première représentation est à Paris, au théâtre du Marais, le quatre janvier 1637. Le livre a sa première publication en mars 1637. Cette pièce dépeint les prestiges de l\'Espagne, ennemie de la France et contient trois duels alors que cet usage vient d\'être interdit. De plus, elle n\'entre pas dans le moule de la tragédie classique qui est en train d\'imposer sa loi. Elle obtient pourtant un triomphe. A ce succès populaire répond une levée de bouclier chez certains confrères de Corneille. C\'est la fameuse « Querelle du Cid ». D’abord quelque chose sur l’auteur. Pierre Corneille est né le six juin 1606, à Rouen. Son père, maitre des Eaux et Forêts de la vicomté de Rouen, est dans une aisance convenable. Sa mère, Marthe Le Pesant, est la fille d’un avocat de Rouen. Pierre Corneille fait ses études au college des jésuites de Rouen. En 1624 Corneille, licencié en droit, est reçu avocat stagiaire au parlement de Rouen. Il se marie avec Marie de Lampérière en 1641. Ils ont ensemble sept enfants. Le premier octobre 1684 Pierre Corneille meurt. Le sujet du travail écrit sur Le Cid que j’ai choisi est le numéro trois. Telle était la question : « Une tragédie politique. La tragédie classique, qui met en scène les actions historiques des souverains ou d’autres personnages de rang élevé, comporte presque toujours une dimension politique. Etudiez le motif central de l’intérêt d’Etat dans Le Cid. Cette tragédie véhicule-t-elle une idéologie précise ? Laquelle ? » Pour mieux comprendre l’histoire du Cid et pour chercher les réponses de cette question, j’ai trouvé un résumé de ce texte. Voici un résumé bref : « Don Diègue et le comte de Gormas ont décidé d\'unir leurs enfants qui s\'aiment. Mais le comte, jaloux de se voir préférer le vieux don Diègue pour le poste de précepteur du prince, lui donne un soufflet. Don Diègue remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue en duel le père de Chimène. Sans renier son amour, Chimène demande la tête de Rodrigue au roi. Mais l\'attaque du royaume par les Maures donne à Rodrigue l\'occasion de montrer sa valeur et d\'obtenir le pardon du roi. Plus que jamais amoureuse de Rodrigue devenu un héros national, Chimène reste sur sa position et obtient du roi un duel entre don Sanche et Rodrigue. Elle promet d\'épouser le vainqueur. Rodrigue, victorieux, reçoit du roi la main de Chimène ». Dans le livre lui-même il y a quelques rangs différents. Don Fernand est le roi et Don Gomès est le comte de Gormas par exemple. Il y a aussi une infante et une gouvernante. Les rôles sont clairs dans l’histoire. « La pièce se structure en une succesion de conflits exemplaires entre l’amour et les lois de l’honneur, puis entre celui-ci et les intérêts d’Etat. Le conflict entre l’ordre gentilice et l’ordre étatique y est dépassé grâce à la conquête par le héros de sa gloire, qui puise dans la passion amoureuse ses motivations décisives. Le mouvement est optimiste, et le type-cadre choisi, en situant l’action dans un État en construction, offre au héros un terrain propice à une affirmation de soi conciliable avec le bien public ». Ça c’était une première description du motif de l’intérêt d’État dans la pièce de théâtre de Corneille. J’ai trouvé encore une autre description pour confirmer que les rangs sont importants à cette époque. « …il se révèle comme un sujet politiquement dangereux. Un sujet extrêmement utile aussi, car, paradoxalement, c’est en défiant et en usurpant l’autorité royale qu’il a rendu à la couronne d’insignes services et a fini par se rendre lui-même indispensable au salut de l’Etat. D’où l’embrasse du roi, qui lui pardonne ses temerités et lui accorde le beau tiltre d’honneur qu’est le Cid, mais désespère de pouvoir jamais s’acquitter envers lui ». Avec ces deux citations, je pourrais conclure que l’intérêt de l’État comporte presque toujours une dimension politique. L’Infante est aussi amoureuse de Rodrigue, mais elle n’admet pas cela parce que le rang sépare les deux est trop grand. C’est pourquoi elle ne dit rien de son amour pour Rodrigue. Chimène demande la tête de Rodrigue au roi, parce que le roi peut justifier ce crime. Voici le même phénomène. Quelqu’un avec un plus haut rang a plus de pouvoir. La différence est une dimension politique qui reste à cette époque très important. Et cette différence est peut-être aussi l’idéologie dans cette tragédie, Le Cid de Pierre Corneille.
Les sources: « Le Cid, tragi-comédie, Milorad R. Margitíc, 1989 » « Anthologie de la littérature française XVIIe siècle, collection dirigée par Michel Simonin » « Dictionnaire des écrivains de Langue française, Jean-Pierre de Beaumarchais, Daniël Couty, Alain Rey » « www.universdeslettres.com »
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