Si c'est une homme door Primo Levi

"Einmal wird dieser schreckliche Krieg doch aufhören, einmal werden wir auch wieder Menschen und nicht allein Juden sein." – Anne Frank

Je trouve que cette citation était une bonne introduction pour mon analyse thématique du livre, dont je vais parler de l’identité des juifs dans un camp de concentration, en particulier l’identité de Primo Levi à Auschwitz.

Déjà dans sa préface, il indique clairement que son livre n'est pas les faits purs, mais il s'agit d'une étude sobre de l'âme humaine. L’âme d’une personne est à la base de la formation de son identité, c’ est pourquoi j’ai décidé en train de lire la préface d’écrire mon analyse sur le sujet : ‘l’identité’

Primo Lévi est un jeune juif italien de 24 ans. Il s’est engagé avec quelques amis dans la résistance contre le fascisme et le nazisme. Il est arrêté le avec ses camarades de la Giustizia e Libertà, par la milice fasciste . Il est d'abord interné à Fossoli, puis en tant que juif, il sera déporté à Auschwitz en Pologne.

L'identité des Juifs est bafouée pour la première fois quand ils arrivent à Auschwitz; tous les Juifs sont divisés en fonction de leur sexe, âge et état ​​de santé. Les femmes, les enfants et les personnes âgées sont immédiatement envoyés aux chambres à gaz. A mon avis, les Juifs perdent la plus grande partie de leur identité à cause cette inspection de la viande parce qu'ils ne sont plus la même personne partir de ce moment. L'entrée effective dans le camp de concentration assure qu'ils ne sont plus la même personne, et avoir une identité signifie qu’une personne est la même personne à deux moments différents.

Les prisonniers subissent ensuite une séance de destruction de l’identité personnelle : on leur enlève leurs vêtements, puis c’est la tonte de cheveux et le rasage et on leur tatoue un numéro sur le bras. De cette façon, on détruit ‘’l’être’’ des prisonniers parce que leur caractère et leur personnalité devient un concept inexistant. Ceci est clairement durant ces 15 premiers jours passés dans le camp, Primo Levi montre l'horreur et la violence de ce monde impitoyable et inhumain dont la règle essentielle se résume à «Ici il n’y a pas de pourquoi. »

L’identité personnelle, le composant principal de la notion d’identité,  transforme en l’identité sociale. La conscience d'une personne appartenant à un groupe particulier et d’être traité comme tel par des autres. Primo Levi transforme en le groupe de déportés, il ne diffère pas des autres. L’objectif principal de ce groupe est survivre, Primo Levi apprend ce de Steinlauf, un détenu qui est déporté depuis longtemps que lui et qui va donner à Primo Levi des conseils de survie : il est important de se laver, de cirer des chaussures, de continuer à se respecter pour rester un homme.

En travaillant dans l’usine Primo Levi se blesse le pied, donc il est envoyé en KB (Krankenbau, infirmerie), où il est renvoyé au Shonungsblock (maison de la paix). Parce qu’il est forcé de se reposer  et de laisser son esprit vagabonder, son identité sociale est acquis par la souffrance émotionnelle et le désespoir, toute son existence devient obsédé par cela. Primo Levi nous décrit ensuite les nuits de cauchemar dans les camps, ces alternances de sommeil, de veille et d’angoisse. Il évoque les rêves que font tous les détenus : celui de manger. Primo Levi rêve également de son retour chez lui : il se voit en train de raconter à ses proches les souffrances endurées, mais personne ne semble l’écouter.

C’ est pourquoi Primo Levi va analyser la vie dans le camp, cela permet au lecteur de faire  une introspection. Primo Levi interpelle le lecteur : le bien et le mal a-t-il encore un sens dans cet univers ? L’histoire ne s’agit plus d’un identité mais de l’identité de la société et  la nature humain. Primo Levi note que comme dans n’importe quel groupe humain, ils peuvent se diviser en deux catégories : ‘les élus’ et ‘les damnés’, les rescapés et les naufragés . Mais ici, cette distinction est essentielle, car il s’agit de vie ou de mort, mais la distinction entre les deux est déterminée par l’identité de la personne individuelle.

Après trois mois dans le camp, il y a pour la première fois une possibilité pour Primo Levi pour regagner une parti de son identité. Lui et Alberto, son compagnon, sont pressentis pour faire partie du Kommando de chimie. Pour être recrutés, ils doivent passer un interrogatoire avec le docteur Pannwitz, chargé d’analyser leurs compétences. Au cours de cet examen, le narrateur constate que ses souvenirs de chimiste sont intacts et il se sent redevenir lui-même.

L'identité personnelle de Primo Levi est renouvelé, il rencontre Jean. un jeune juif alsacien qui occupe le poste de Pikolo. Jean propose au narrateur d’aller chercher ensemble la marmite de soupe. Cette promenade est l’occasion d’une conversation chaleureuse entre les deux hommes. Jean a envie d’apprendre l’italien. Primo Levi se propose de lui donner sa première leçon. Il lui récite et lui traduit un passage de l’Enfer de Dante. Cette évocation est source d’une grande émotion . Elle est aussi pour le narrateur la preuve du pouvoir de la poésie : " L'espace d'un instant, j'ai oublié qui je suis et où je suis". La croyance en la bonne devient confirmé par la rencontre avec Lorenzo, Il va l’aider à survivre pendant plusieurs mois en lui donnant du pain et en lui offrant aussi de la soupe.

L'espoir que Primo Levi a créé dans sa nouvelle identité est maintenue par Kraus; sur le chemin du retour au camp après une journée de travail, le narrateur invente pour ce détenu, qu’il ne connaît pas, un rêve : après la guerre, ils se retrouvent, vivants et le reçoit chez lui en Italie ... Deze droom wordt een vluchtoord voor Primo Levi, en door het behouden van deze droom kan hij ook een deel van zijn hernieuwde identiteit behouden. Ce rêve est un refuge pour Primo Levi, et par le maintien de ce rêve, il peut conserver une partie de son identité renouvelée.

Primo Levi est à nouveau présenté comme une personne réelle, avec de bons moments (les privilèges dont il jouit comme employé dans le laboratoire) et les mauvais moments (le regard méprisant de ses collègues, le bilan des Survivants, scarlatine), avec comme climax le jour où l'Armée Rouge arrive dans le camp.

Je  peux conclure que Primo Levi a entré le camp de concentration comme un inhumain, et  qu’il l’ a quitté comme un homme. Une évolution dans laquelle il a certainement perdu son identité, mais parce qu'il était fort comme une personne, n'a jamais perdu son humanité. Pour être un homme, vous avez besoin de vouloir rester un homme.